On se résigne…

Bientot un mois que je ne suis pas revenue poster…
J’ai été un peu flemmarde, j’avoue.Mais je vais retrouver mon rythme très vite!
Avant, il faut que je parle de la résignation.

Chez nous, les gens cultivent la résignation  comme une plante qu’ils ont plaisir à laisser pousser et grandir. Tenez, les fonctionnaires de l’administration publique, bien que sous payés et travaillant dans des conditions exécrables, se résignent. Vous les verrez le visage renfrogné, mais craignant leurs patrons comme la peste. La mine abattue, ils attendent, espèrent un “coop”*, qui leur permettra de ramener une petite enveloppe chez eux pour nourrir leurs familles et/ou se payer un verre au bar du coin. Dans le privé, c’est pareil, sous payés, les gens démissionnent rarement, mais dans leurs résignation, ils en font voir des vertes et des pas mures aux clients.

Il y a bien d’autres domaines de la vie où la résignation a élu domicile. Le mariage par exemple. Beaucoup de femmes ( et des hommes parfois), mal mariées, ne quittent pas le navire qui tangue “pour les enfants” ou parce qu’elles ont peur de l’inconnu, de l’après, ou encore parce qu’elles pensent que ça finira par s’arranger, par miracle…

Se résigner, non pas en espérant que les choses changent, mais peut-être parce qu’on pense ne pas mériter mieux.Ou peut-être par peur de l’inconnu, du grand saut?

Va savoir…Quoi qu’il en soit, moi j’ai choisi de ne jamais, jamais me résigner, c’est vrai qu’on est regardé bizarrement quand on positive et qu’on croit en soi, mais je persiste!

*du mot coopération, le mot coop désigne à l’origine la « débrouille », mais prend souvent l’acception de « magouille », dans le style se faire payer une commission plus ou moins importante pour un service habituellement gratuit pour le “faciliter”