Retour à Lubumbashi
Je sais, l’attente a été longue…Mais les aventures recommencent. Tenez, je suis à Lubumbashi pour la troisième fois de ma vie. Maintenant, je peux confirmer le sentiment de la dernière fois, en 2014: j’aime cette ville, son calme, son air frais, sa propreté, ses constructions de style colonial et celles un peu plus modernes,et bien sûr ses habitants courtois, leur manière de m’appeler « dada » (grande soeur en swahili), et de nous regarder, nous habitants de Kinshasa, comme des êtres étranges et qui font du bruit.
On m’avait dit qu’il faisait froid, la météo m’a dit entre 8 et 10 degrés au plus bas, depuis mon arrivée, je ne l’ai pas senti. Mais ce deuxième matin, un jeudi, je frissonne et mon nez coule. Je souffre de ces rhumes matinaux chroniques même chez moi,mais là le froid en rajoute encore. Je n’ose pointer le nez dehors, dans le beau jardin derrière ma chambre alors que j’en rêve depuis notre arrivée avant-hier. Je voudrais tellement y passer quelques instants, m’allonger sur un des transats près de la piscine, et qui sait,piquer un petit somme. Mais je ne perds pas espoir. Hier, un doux soleil a réchauffé la journée, et s’il apparaît aujourd’hui, je pourrai le faire en rentrant. Pour l’instant, il est 8 heures , j’ai pris mon petit-déjeuner et la journée de travail va bientôt commencer. En attendant de partir, je griffonne ces quelques lignes en écoutant mon musicien favori, Papa Wemba. En fait, la musique rythme ma vie en général et selon le « mood » comme on dit en anglais, j’écoute tel ou tel artiste. Hier soir, j’étais plutôt en mode chanson française et ce matin, c’est la voix douce de Papa Wemba qui caresse mes oreilles.
Hier, notre première journée était assez tranquille, à prendre contact pour le travail que les journalistes sont venus réaliser. Nous avons pu nous rendre au stade pour assister à la fin du match entre Mazembe, l’équipe favorite des habitants de Lubumbashi, et une équipe d’Algerie. Le stade est petit mais joli, tout en noir et blanc, aux couleurs de l’équipe.Nous avons pris des photos, nous faisant chahuter, on ne sait pas trop pourquoi par les gardes.
2 Comments
El Chapo
J'ai visité la ville de Lubumbashi à deux reprises, j'en garde un très bon souvenir. Paradoxalement, je m'étais senti comme un étranger dans un pays ami.
Le froid et la courtoisie des gens m'avaient surpris.
J'aimairais y retourner pour la troisième comme toi pour avoir un jugement moins émotionnel de cette ville.