Nairobi (5)
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Nous faisons le tour du mall, puis ressortons. Il est midi. Nous voudrions bien aller au Massai market , où l’on vend des sacs et des bijoux faits mains et aussi des babouches et bracelets que je voudrais offrir à mon retour. Mais le chauffeur nous dit qu’il est un peu loin. Nous rentrons un peu déçues mais heureuses de nos quelques emplettes. Au lieu de nous facturer deux heures, David ne nous en facture qu’une, nous expliquant que nous sommes ses sœurs. Nous lui donnons un pourboire, le remerciant vivement de sa gentillesse. Je vais déposer toutes mes affaires dans ma chambre, et en tout pour y aller et revenir à la réception, une trentaine de minutes se passe. La réceptionniste m’annonce que quand je rentrerai ce soir, j’aurai une chambre à l’hôtel ce qui me permettra de ne plus faire des allers-retours en voiture. Je suis soulagée. Nous partons, et arrivons autour de 13 heures. Nous avons rendez-vous à 14 heures, et certains, moi y compris, profitent pour commander à manger. Je reprends mon sandwich au poulet mexicain de lundi avec de l’eau. Ils prennent un temps fou pour servir et entretemps la réunion commence. Je suis servie enfin et n’ai pas d’autre choix que de manger en écoutant les nouvelles directives. Nous avons un plan des différentes salles, celles où les journalistes auront l’accès libre et les endroits où ils pourront se placer pour faire leur travail. Mon équipe est chargée de les chaperonner sur le site pour qu’ils ne se perdent pas et de faciliter les différentes interviews avec les participants au sommet.
Nous faisons le tour du mall, puis ressortons. Il est midi. Nous voudrions bien aller au Massai market , où l’on vend des sacs et des bijoux faits mains et aussi des babouches et bracelets que je voudrais offrir à mon retour. Mais le chauffeur nous dit qu’il est un peu loin. Nous rentrons un peu déçues mais heureuses de nos quelques emplettes. Au lieu de nous facturer deux heures, David ne nous en facture qu’une, nous expliquant que nous sommes ses sœurs. Nous lui donnons un pourboire, le remerciant vivement de sa gentillesse. Je vais déposer toutes mes affaires dans ma chambre, et en tout pour y aller et revenir à la réception, une trentaine de minutes se passe. La réceptionniste m’annonce que quand je rentrerai ce soir, j’aurai une chambre à l’hôtel ce qui me permettra de ne plus faire des allers-retours en voiture. Je suis soulagée. Nous partons, et arrivons autour de 13 heures. Nous avons rendez-vous à 14 heures, et certains, moi y compris, profitent pour commander à manger. Je reprends mon sandwich au poulet mexicain de lundi avec de l’eau. Ils prennent un temps fou pour servir et entretemps la réunion commence. Je suis servie enfin et n’ai pas d’autre choix que de manger en écoutant les nouvelles directives. Nous avons un plan des différentes salles, celles où les journalistes auront l’accès libre et les endroits où ils pourront se placer pour faire leur travail. Mon équipe est chargée de les chaperonner sur le site pour qu’ils ne se perdent pas et de faciliter les différentes interviews avec les participants au sommet.
Nous allons faire le tour des différentes salles, pour connaitre leur localisation géographique et pouvoir indiquer leur chemin aux journalistes sans problèmes. Nous sommes séparés en groupes, et la nôtre semble la plus grande vu que les journalistes seront nombreux. Il y aura de quoi les occuper et nous avons le programme imprimé pour le leur distribuer. Il y a des conférences de presse prévues, des stands ouverts aux participants et donc à la presse, des sessions auxquelles ils pourront participer, bref tout est planifié pour les occuper pendant les 3 jours du sommet. Bien évidemment, nous anticipons plus de monde le 2ème jour, où Barack Obama sera présent. Et la tension commence à monter en prévision de ce jour-là, mais elle est à peine perceptible.
Une des salles du sommet avant le début |
Vers 16 heures, les briefings sont terminés, on nous annonce qu’à partir de demain, nous aurons des badges spéciaux pour le sommet, et que la sécurité va être renforcée. Certains d’entre nous reçoivent déjà leurs badges, moi y compris, nous repartons à l’hôtel immédiatement après. Demain, nous avons rendez-vous en début d’après-midi mais il faudra sortir tôt de toute façon parce que les navettes se feront de plus en plus rares. Nous décidons de prendre celle de 10 heures et Félix nous propose de nous faire voir Village Market, le centre commercial situé à quelques mètres de là. Là, nous nous rendons compte que tout a changé. Un véhicule blindé nous attend devant l’hôtel. Un monsieur vérifie nos badges et nous donne quelques consignes de sécurité. Nous sommes un peu tendus, mais il faut bien monter à bord du mini bus. Nous avons été séparés en deux groupes et devant, un véhicule avec gyrophare nous précède. Nous prenons un chemin différent de celui que nous prenons d’habitude. Celui-là est plus long, et le paysage est plus beau autour. Nous restons silencieux, et LaSeann pleure, impressionnée par tout l’arsenal sécuritaire. Il y a des armes dans le van, et une radio répète des instructions toutes les minutes. On se croirait dans 24h chrono, et nous sommes tous silencieux tout d’un coup.
Une des rares photos de Nairobi que j’ai pu prendre |
Arrivés au quartier général, nous allons en groupe, avec Manuel, le mozambicain, et toutes les femmes (Bella, Bonolo, Sandra, Joséphine et LaSeann, et moi-même) visiter le centre commerciel. Félix nous annonce qu’il faudra marcher, mais la route semble plus longue que prévue. Il nous faut au moins 20 minutes pour y arriver. Nous arrivons à Village market. Félix essaie de gérer le groupe et nous donne rendez-vous 30 minutes après devant l’une des boutiques. Mais il oublie que les femmes et le shopping c’est le grand amour. L’une après l’autre, nous disparaissons dans les petites boutiques, certaines oubliant même la notion du temps. Moi j’entre dans une boutique de souvenirs, je prends quelques écharpes, des boucles d’oreilles, des perles, puis dans la boutique d’à côté, un magasin de chaussures, je cherche des chaussures confortables pour les jours qui suivront. Le temps file…Bientôt midi, et il va falloir partir, vu la marche à effectuer pour rentrer. Retour au pas de course, autour de 12h30 nous arrivons, et allons nous reposer en attendant le prochain briefing.