Nairobi (4)
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Arrivée à l’hôtel, je retourne dans ma chambre, m’allonge et lis un livre, je crois que je m’endors quelques minutes après…Jusqu’à ce qu’on frappe à ma porte. Un des stewards m’explique que je dois aller dans une autre villa. Je le regarde sans comprendre. Il me dit que la réception va m’appeler, et qu’il reviendra plus tard. Je m’assieds, un peu surprise. Le téléphone sonne. Le réceptionniste m’explique que la chambre que j’occupe était prise par quelqu’un d’autre, et que la nouvelle chambre sera aussi belle, que je ne sentirai pas la différence. Je râle un peu, puis je fais mes affaires et une trentaine de minutes plus tard le même steward revient m’aider à porter ma valise et mes sacs. Cette fois-ci je suis au 12B, une villa plus grande, avec une cuisine et un salon. Le style de ces villas ressemble aux églises catholiques, je dois juste m’habituer à ma nouvelle chambre. Je place ma valise dans l’armoire, mais ne la défais pas, comme si je m’attendais à être encore déplacée. Il est 18 heures passées, j’appelle pour demander une voiture. Je vais au restaurant de l’hôtel, prendre un petit repas avant de me coucher. Demain, la journée commencera autour de 14 heures, nous aurons le temps de faire la grasse matinée et peut-être une petite promenade. Je commande du poisson et de la purée de pomme de terre avec des légumes. Je me rends compte que j’ai une faim de loup en grignotant les petits pains qui me sont servis avant le repas. L’attente est plutôt longue, et j’aperçois Josephine et Sandra qui viennent de diner aussi apparemment. Joséphine nous propose d’aller faire quelques courses ensemble le lendemain matin. J’accepte. Nous partirons après le petit-déjeuner, autour de 8 heures. Joséphine se charge de demander un véhicule à la réception. Elles s’éloignent en me souhaitant une bonne nuit et mon repas arrive. Je le dévore rapidement, commande un jus de fruits et le savoure en écoutant le pianiste à coté jouer « Malaika ».
Arrivée à l’hôtel, je retourne dans ma chambre, m’allonge et lis un livre, je crois que je m’endors quelques minutes après…Jusqu’à ce qu’on frappe à ma porte. Un des stewards m’explique que je dois aller dans une autre villa. Je le regarde sans comprendre. Il me dit que la réception va m’appeler, et qu’il reviendra plus tard. Je m’assieds, un peu surprise. Le téléphone sonne. Le réceptionniste m’explique que la chambre que j’occupe était prise par quelqu’un d’autre, et que la nouvelle chambre sera aussi belle, que je ne sentirai pas la différence. Je râle un peu, puis je fais mes affaires et une trentaine de minutes plus tard le même steward revient m’aider à porter ma valise et mes sacs. Cette fois-ci je suis au 12B, une villa plus grande, avec une cuisine et un salon. Le style de ces villas ressemble aux églises catholiques, je dois juste m’habituer à ma nouvelle chambre. Je place ma valise dans l’armoire, mais ne la défais pas, comme si je m’attendais à être encore déplacée. Il est 18 heures passées, j’appelle pour demander une voiture. Je vais au restaurant de l’hôtel, prendre un petit repas avant de me coucher. Demain, la journée commencera autour de 14 heures, nous aurons le temps de faire la grasse matinée et peut-être une petite promenade. Je commande du poisson et de la purée de pomme de terre avec des légumes. Je me rends compte que j’ai une faim de loup en grignotant les petits pains qui me sont servis avant le repas. L’attente est plutôt longue, et j’aperçois Josephine et Sandra qui viennent de diner aussi apparemment. Joséphine nous propose d’aller faire quelques courses ensemble le lendemain matin. J’accepte. Nous partirons après le petit-déjeuner, autour de 8 heures. Joséphine se charge de demander un véhicule à la réception. Elles s’éloignent en me souhaitant une bonne nuit et mon repas arrive. Je le dévore rapidement, commande un jus de fruits et le savoure en écoutant le pianiste à coté jouer « Malaika ».
Le repas fini, je retourne chez moi, mais avant je monte au salon de coiffure prendre un rendez-vous. Le coiffeur de dreadlocks ne sera là que demain dans la journée. Je prends donc rendez-vous pour 17 heures et redescends pour prendre une navette jusqu’à ma chambre. Le réceptionniste me remercie d’avoir accepté de changer de villa et me demande si je souhaiterais être relocalisée à l’hôtel pour la suite de mon séjour. J’accepte, et il me promet que ce sera fait le lendemain. Le chauffeur m’attend. Je monte dans la voiture, et 5 minutes après, je suis dans mon nouveau chez moi provisoire. Ma nouvelle chambre est identique à la précédente. Une table avec un fauteuil en face de la porte et une fenêtre devant,deux lits jumeaux au milieu, des draps blancs, des rideaux et tapis couleur pêche, sur la droite près du mur une télévision et une armoire. Il y a deux lampes de chevet, une près de chaque lit, une lampe près de la télévision, et plusieurs lumières au plafond que j’ai eu du mal à éteindre dans la première chambre parce que je ne trouvais pas les interrupteurs. J’avais fini par les trouver, et la disposition ici est la même.
Je vais ouvrir le robinet. Je m’inquiète de la couleur de l’eau qui en coule, jaunâtre, je laisse couler l’eau un long moment pour voir si elle changera de couleur. Elle devient un peu claire, et j’hésite à prendre une douche. Heureusement que j’ai ramené des bouteilles d’eau, je m’en servirai pour me brosser les dents demain. En attendant, je mets de la musique et me détends. Je prends quelques notes de voyage, parce que les carnets de voyage sont devenus un exercice et un bonheur pour moi. Je ne vois pas le temps passer. Il est 21 heures, et entre mes notes et des discussions sur Whatsapp le temps file. Je n’ai pas allumé la télé depuis mon arrivée. Je n’aime pas trop ça, donc dans ce genre d’occasions j’en profite. J’appelle maman, sachant que Johann va dormir bientôt, aucune réponse. J’essaie ma sœur Tatiana, pas de réseau. Je me dis que ce n’est pas bien grave et que j’appellerai le lendemain.
Je n’arrive pas à m’endormir, alors je profite pour écouter de la musique et lire quelques documents de briefing qui nous ont été distribués. Je m’endors vers 23 heures, pour me réveiller à 6 heures le lendemain. Je reste allongée pour dormir encore un peu, et lorsque j’ouvre à nouveau les yeux, il est 8 heures passées. Je vais prendre une douche, remarquant au passage que l’eau n’est plus jaune comme hier soir. Je me dépêche de me préparer pour ne pas faire attendre Joséphine. Je m’habille, me maquille rapidement et sors prendre le petit déjeuner. Arrivée au restaurant, je constate que les membres de notre équipe sont presque tous là. Je me rends compte que je ne suis donc pas la seule à m’être levée plus tard. Sandra est assise seule. Je la rejoins. Elle me dit que Joséphine viendra dans quelques minutes et propose que nous partions à 10 heures. Ce qui nous donne 3 heures de shopping. Nous devrons payer 1000 shillings kenyans de l’heure, soit à peu près 10 dollars.
Il y a même des nouveaux arrivés. Félix, ainsi que tous ceux qui étaient logés au Dusit ont rejoint le reste du groupe : Christabella, la tanzanienne, que tout le monde appelle Bella parce que c’est ce qu’elle préfère, Léon, le sud-africain, un jeune homme à la peau très claire, sympathique mais plutôt effacé, et Bonolo, une sud-africaine avec qui j’ai sympathisé dès le premier jour. Ils prennent leur petit-déjeuner et se réchauffent près du feu installé sur la terrasse. C’est drôle, moi je n’ai pas froid, je reste discuter avec eux un moment puis je pars rejoindre Joséphine pour nos courses.
Je remonte et m’installe à la réception. Une quinzaine de minutes plus tard, nous partons. Le chauffeur est très sympathique et nous pose beaucoup de questions. Il s’appelle David, je me rappelle que le coiffeur qui s’occupera de moi ce soir s’appelle Absalom. Celui qui nous a conduits à notre arrivée avait aussi un prénom tout droit sorti de la Bible, Abraham. J’ai aussi vu un James, du coup, je demande au chauffeur si tous les kenyans ont des prénoms bibliques, il dit que c’est la préférence de certains parents. Je lui raconte que nous avons aussi des prénoms chrétiens chez nous, mais pas du genre de ceux qui semblent préférés ici. Nous arrivons dans un mall, pas loin de l’autoroute que nous avons prise. Il est grand et a l’air tout neuf, et c’est effectivement le cas. Il y a très peu de boutiques, et rien d’intéressant à voir. Nous partons vers un autre, plus près du centre-ville mais pas trop loin de l’hôtel non plus. Il est plus petit, mais nous y entrons ; dans une boutique pour enfants, j’achète 2-3 choses pour Johann. Nous visitons Bata’, un magasin de chaussures, sans trouver quelque chose d’intéressant. En sortant, sur la gauche, il y a un supermarché. Nous entrons. J’achète plusieurs paquets de thé, des produits pour mes cheveux, du baume à lèvres et de l’adoucissant pour les mains. J’en ai bien besoin vu le froid. Lundi il a fait jusqu’à 7 degrés, m’a-t-on dit. Je devais surement être à l’intérieur puisque je ne l’ai pas senti.