Ma Vie de Kinoise

Chroniques d’une atteinte de COVID

Jeudi 7 janvier : Ma première bonne nouvelle de l’année : après 2 semaines d’isolement, mon test covid est négatif. Tout a commencé le 22 décembre, avec un test positif qui a bien chamboulé les choses. Revenons donc sur ce qui m’est arrivé dans cet intervalle de temps. Je raconterai tout du jour 1, quand mes symptômes légers ont commencé à se manifester, à ce jour, où j’ai officiellement vaincu cette saleté.

Jour 1: Je me suis réveillée assez bizarre : nauséeuse, fatiguée, j’ai des courbatures, mais je sais que certains jours, on se réveille « groggy » ,surtout au lendemain d’une seance de natation intense et au bout de quelques heures ca passe. Je vaque donc paisiblement à mes occupations. Nous sommes vendredi, j’ai quelques courses, un rendez-vous, puis retour à la maison pour quelques appels professionnels jusque 13heures. J’ai bien chronométré ma journée, et tout se passe bien. De 11 à 12h 30, je passe mes appels sur Skype et Microsoft Teams, puis après un bref repos je repars. Un dernier rendez-vous, puis retour à la maison

Jour 2 : Nous sommes samedi, j’ai natation à 11 heures. Je prends du temps pour me préparer, fatiguée, toujours courbaturée, mais j’arrive à temps. Le coach a remarqué mon manque d’entrain et me taquine dessus. Je lui réponds que j’ai quelques courbatures, surement dues à la reprise après quelques semaines d’activités professionnelles et fêtes qui m’ont pris mon temps. Il me dit qu’il espère que ces longues absences n’arriveront plus, et je promets. Apres la natation, qui m’a redonné des forces, je vais à nouveau faire quelques courses, puis retour à la maison. Mon fils Johann me rappelle qu’il y a des choses que je n’ai pas achetées et nous devons repartir 1h après pour achever les courses. J’en profite pour aller récupérer un colis de vêtements destinés à notre collecte de Noël pour l’orphelinat. Demain est le jour j, notre Noël avant Noël avec les enfants de l’orphelinat. Depuis 9 ans, nous y allons un peu avant Noel avec des amis. Du petit groupe de 5- 6 au départ, nous sommes devenus un grand groupe, une famille qui se dédie chaque année à cet élan. Puis retour à la maison, je me repose, et j’ai toujours des élancements dans les articulations.

Jour 3 : Le lendemain, c’est le jour j, nous nous retrouvons à notre point de rencontre à 11 heures, et après les derniers ajustements, il est temps d’y aller. Cette année, pandémie oblige, je suggère au groupe que nous ne passions pas trop de temps avec les enfants. D’habitude, nous apportons des ballons et jouons avec eux, chantons quelques chansons et partons des heures après. Aujourd’hui, il faudra juste déposer nos cadeaux puis partir. C’est un peu triste mais c’est comme ça. Nous y allons donc, un peu plus d’une heure après nous y sommes, mais restons une trentaine de minutes dehors pour attendre d’autres membres du groupe. Ils arrivent graduellement, puis nous décidons d’entrer. Nous sommes installés dans la grande pièce qui sert de lieu de réunion et de salle de jeux aux enfants, et je suppose de salle de repas aussi. Après une prière dite par les enfants, un des membres de notre délégation explique aux enfants la raison de notre venue. Puis nous partons, en groupes comme à l’arrivée, et c’est la fin de notre Noel du cœur comme nous aimons l’appeler.

En vrai, je me sens mal, mais je pense à une grippe ou, qui sait, une malaria. Celle-là depuis plus de 10 ans je n’en ai pas eue, mais on  ne sait jamais.  Après

Le bulletin covid du 22 decembre. Avec humour je disais “je suis dans les statistiques”

cela, j’ai rendez-vous au restaurant avec quelques copines pour accueillir l’une d’entre nous, venue de Mbandaka pour les vacances. Elle y travaille depuis quelques mois et nous avons profité pour nous rencontrer. Nous passons 2 ou 3 heures ensemble, et en rentrant à la maison, je plonge dans un profond sommeil pendant 2 heures. Au réveil, je somnole et suis encore un peu fatiguée.

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