Nairobi (6)
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De briefing en briefing, les jours passent et se ressemblent, le premier jour du sommet est plutôt calme. Dans l’après-midi, Bonolo et moi arrivons même à voler quelques minutes pour nous rendre à nouveau au mall de Village market. Objectif : Acheter quelques souvenirs, et visiter le reste des boutiques. Nous avons pris un taxi pour nous y déposer et faisons pareil pour le retour. Ce soir-là, après le sommet, nous allons diner en groupe près de la piscine de l’hôtel. Il y a un téléviseur, qui diffuse en direct l’arrivée de Barack Obama(B.O). Plusieurs personnes assises aux tables plus loin se rapprochent, prenant l’écran en photo avec leurs téléphones. On sent l’émotion chez ces gens, à la fois fiers et émus. Puis commencent des anecdotes sur la famille kenyane du président américain, tout le monde participe, comme si nous étions tous ensemble assis devant un écran à la maison. Nous allons nous coucher, demain promet d’être une journée plus stressante. Comme tous ces derniers temps, j’ai du mal à m’endormir, alors je mets de la musique en attendant de trouver le sommeil.
De briefing en briefing, les jours passent et se ressemblent, le premier jour du sommet est plutôt calme. Dans l’après-midi, Bonolo et moi arrivons même à voler quelques minutes pour nous rendre à nouveau au mall de Village market. Objectif : Acheter quelques souvenirs, et visiter le reste des boutiques. Nous avons pris un taxi pour nous y déposer et faisons pareil pour le retour. Ce soir-là, après le sommet, nous allons diner en groupe près de la piscine de l’hôtel. Il y a un téléviseur, qui diffuse en direct l’arrivée de Barack Obama(B.O). Plusieurs personnes assises aux tables plus loin se rapprochent, prenant l’écran en photo avec leurs téléphones. On sent l’émotion chez ces gens, à la fois fiers et émus. Puis commencent des anecdotes sur la famille kenyane du président américain, tout le monde participe, comme si nous étions tous ensemble assis devant un écran à la maison. Nous allons nous coucher, demain promet d’être une journée plus stressante. Comme tous ces derniers temps, j’ai du mal à m’endormir, alors je mets de la musique en attendant de trouver le sommeil.
Vendredi matin, c’est le jour J, le day 1. La veille, le premier jour du sommet était le day 0, le jour 0, comme s’il n’avait pas compté, nous disons-nous au sein de l’équipe en souriant. Il a fallu quitter l’hôtel très tôt, autour de 6 heures 30. Nous arrivons à notre poste de travail autour de 7 heures, chacun sachant ce qu’il a à faire, nous commençons à enregistrer les journalistes puis les escorter par groupes dans la salle où B.O s’adressera aux jeunes entrepreneurs. Il faut à chaque fois passer par plusieurs barrières de sécurité, au moindre déplacement.
A chaque fois, on se fait fouiller par des agents de sécurité et un chien de la sécurité surveille, prêt à percevoir les odeurs suspectes.
Pourtant c’est à 10 heures que B.O fait son entrée. Il arrive avec Uhuru Kenyatta, le président kenyan. L’assistance est en délire, certains ne savaient pas qu’il viendrait. Moi-même je suis électrisée.Un charisme de fou. Un charme qui opère sur toute l’assemblée. De là où je suis, dans un balcon à quelques mètres, j’ai une vue imprenable, que je savoure avec les journalistes, qui ont presqu’oublié pourquoi ils sont là. C’est à qui prendra le meilleur selfie avec Obama en arrière-plan. Dans la salle, c’est un panel de discussion. 3 jeunes entrepreneurs face à B.O et Uhuru. En tout 45 minutes. Passées trop vite. B.O et Uhuru s’en vont dans une standing ovation. Il faudra attendre jusque midi pour avoir la liberté de mouvement. J’en profite pour aller déjeuner sous la tente où est installée un énorme buffet pour les délégués. Depuis hier, nous y allons avec quelques membres de notre équipe pour y prendre une brève pause, manger et discuter avant de retourner au travail.
En début d’après-midi, j’accompagne Sylvia, une journaliste kenyane, qui souhaite faire des interviews et rencontrer quelques entrepreneurs. La journée s’achève vite, autour de 18 heures nous retournons à l’hôtel épuisés mais satisfaits que tout se soit bien passé. Puis vient le dernier jour. C’est un dimanche mais nous l’avons tous oublié. C’est plutôt calme aujourd’hui, et j’accompagne encore Sylvia pour ses interviews ou contacts et je croise quelques personnes que je connais : Arlene, Sandra, Laurent, Francois-Xavier et Patricia, des entrepreneurs venus du Congo. .
La journée s’achève, avec son lot d’émotions. Il est 18 heures et après quelques photos souvenirs, nous retournons sur le site du sommet pour une fête d’au revoir. Certains s’en vont déjà ce soir, Felix, moi et certains autres demain dans la matinée, et ainsi de suite. La petite fête est l’occasion de rire, se détendre et passer les derniers moments ensemble avant le départ. Nous ne sommes pas tristes, au contraire. Ce fut un bonheur de rencontrer tant de personnes exceptionnelles, de travailler sans stresser et de passer des moments si inoubliables. Mon seul regret est de ne pas avoir pu visiter la ville. Mais ça, je sais pouvoir y remédier dans un avenir proche ou lointain…
Photo prise par moi pendant le sommet |